TOPO n°13 mars 2005
Enfin ! Livres Hebdo avait annoncé la sortie du numéro de février le 28 janvier 2004, avec un programme des plus alléchants ! Mais TOPO, en février, a brillé par son absence… des kiosques ! La raison de cette défection ? Elle est donnée dès la première page de la livraison du mois de mars, en regard de l’édito. Yves Gasser et Jean-Pierre Cassada, respectivement directeur de TOPO et directeur de la publication, reviennent sur les « moments difficiles » que traverse la presse indépendante, « qui affectent sa diffusion et ses recettes publicitaires. » Résultat : TOPO vient d’être repris par une nouvelle société d’édition, ECM Presse, à la place d’ Alvisa Editions. Le prix du mensuel accuse le coup et passe de 3€80 à 4€50… Beaucoup d’articles, prévus pour paraître en février, demeurent, et c’est tant mieux : incontournables les propos de Pascal Quignard recueillis par Isabelle Rabineau et ceux d’André Schiffrin, interviewé par Marianne Cilly. Avec TOPO, ce mois-ci, on « voyage en philosophie », mais aussi aux confins littéraires de la Russie, actualité oblige.
Le Magazine littéraire n°440 mars 2005
Le Magazine littéraire du mois de mars 2005 devrait à nouveau ravir ses aficionados. On pourra laisser de côté l’enquête sur Jules Verne, histoire d’éviter l’indigestion, même si Philippe Curval débat d’une question au centre de l’œuvre vernienne : Jules Verne « romancier pour la jeunesse ou tout simplement grand écrivain » ? Plus intéressant le courrier des lecteurs : Thierry Groensteen, éditeur et ancien directeur du musée de la BD d’Angoulême, rédacteur en chef du 9e art, en veut à Clara Dupont-Monod d’avoir vanté les qualités de l’album Auschwitz, de Pascal Croci, qu’il juge « indigne et profondément nauséabond. » Le dossier sur la littérature russe, salon du Livre oblige, est scindé selon deux axes : celui du passé avec ses représentants les plus classiques, celui du présent avec « ses écrivains russes d’aujourd’hui. » Comme toujours, des grands pour débattre du fait littéraire : Philippe Gasparini, Vincent Colonna et Serge Doubrovsky autour de l’autofiction, Antoine Compagnon sur le mythe de la Modernité. Sans oublier la chronique pleine d’esprit d’Enrique Vila-Matas : ce mois-ci, l’écrivain espagnol s’intéresse à ces écrivains refusés par les éditeurs…
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