En janvier 2004 sur le site de l'Express, François Busnel, encore rédacteur en chef adjoint du service culturel, dégageait dans une interview filmée de cinq minutes les quatre tendances à l'oeuvre en 2003 dans le monde de l’édition. Parmi celles-ci, le "doc- choc", souvent posthume : les bouquins de Vincent Imbert ou de l'adjudant Pierre Chanal, "bouquins fabriqués" dans l'urgence, souvent écrits par des "nègres", avaient été des succès de librairies. Selon Busnel, les maisons d'édition se servent des recettes faciles rapportées par ce type de livres pour financer des projets plus ambitieux et plus intéressants. Tendance durable ou feu de paille ? Pour Catherine Andreucci, qui s’intéresse cette semaine dans Livres Hebdo aux meilleures ventes de l’année 2005, « malgré une année riche en événements, les essais et documents n’ont pas enrayé la baisse constatée en 2004. Au contraire, les ventes de 2005 sont encore plus ternes. » Fait notable, pour la journaliste, « les essais littéraires sont en train de regagner du terrain. »
William Marx qui, dans son essai L’adieu à la littérature, constate « une perte de prestige » de la littérature, sous prétexte qu’elle « attire moins les lecteurs » aurait-il parlé trop vite ? Aux vues des conclusions tirées par le magazine des professionnels de l’édition, on peut en douter. Ce qui se vend en France ? Les mangas, les livres jeunesse, les livres pratiques… mais les romans reculent, malgré une embellie constatée en 2004. Quant à ces fameux essais littéraires qui pourraient laisser augurer d’une renaissance de l’intérêt pour le fait littéraire, ils ne représentent que 3% des meilleures ventes d’essais et de documents ! Et si l’on s’accorde pour reconnaître des qualités aux ouvrages de Charles Dantzig (Le Dictionnaire égoïste de la littérature française) et de Milan Kundera (Le rideau), encore faudrait-il tenir La littérature française pour les nuls, pour un essai littéraire ! Peut-être devons-nous accepter aussi que la littérature digne de ce nom ne soit pas soluble dans les classements livres…
J'ai également regardé ce classement et je ne comprends pas la signification de nombreux chiffres de ventes, qui ne correspondent pas (ou plus) à ce que le même Livres Hebdo avait pu écrire quelques jours / semaines avant dans ses propres colonnes. Si quelqu'un a une réponse à m'apporter via mon blog - pour m'aider à comprendre - ce sera avec plaisir.
Et merci à Eli pour son petit mot au sujet de ma fille !
Bonne année à tous (24h trop tard, mais tant pis)
Rédigé par : François (Movie Planet) | 01 février 2006 à 13:40
Les ventes ne sont-elles pas plutôt activées par la publicité que par la recommandation faite par les lecteurs. "j'ai lu le dernier Goncourt, pas formidable !" entend-on dire. Comprendre : si j'avais su ce qu'il en était, je ne l'aurais pas acheté. L'importance de la vente révèle-t-elle bien l'intérêt qu'ont porté les lecteurs ?
J'aime le papier mais l'infatuation me révulse alors j'ouvre un site qui fonctionne en forum ; je veux dialoguer. Culturalessai, sur Google n'est pas encore référencé, on l'obtient avec ce pseudo.
Quant aux pôles d'intérêt sur lesquels se fonde la culture contemporaine, ils ne se fondent que sur un critère : l'originalité, pure, dure, grossière, violente surtout mais pas sur la beauté, celle des idées, celle de l'écriture. Je me suis laissé aller à présenter quelques commandements du romancier dans mon roman également sur culturalessai.
Rédigé par : culturalessai | 31 juillet 2006 à 16:59
Les ventes ne sont-elles pas plutôt activées par la publicité que par la recommandation que le lecteur fait de l'ouvrage qu'il a lu. "j'ai lu le dernier Goncourt, pas formidable ! entend-on dire. Comprendre : si j'avais su ce qu'il en était, je ne l'aurais pas acheté. L'importance de la vente n'est pas la preuve de l'intérêt porté par les lecteurs.
J'aime le papier, mais l'infatuation me révulse alors j'ouvre un site qui fonctionne comme un forum, c'est plus loyal.Il n'est pas encore référencé sur Google mais on l'obtient avec le pseudo culturalessai ou l'URL.
Quant aux pôles d'intérêts sur lesquels se fondent la culture contemporaine ils sont limités au seul critère de l'originalité pure, dure, grossière ou violente mais pas sur celui de la beauté des idées ou de l'écriture. Je me suis laissé aller à présenter quelques commandements du romancier dans mon roman, sur culturalessai également.
Rédigé par : culturalessai | 31 juillet 2006 à 17:12
je suis obligé d'indiquer que mon site culturalessai qu'on pouvait trouver sous son pseudo et sous toutes ses catégories ne peut plus se trouver qu'avec mon URL : http://galliot54.free.fr
Rédigé par : Galliot | 07 août 2006 à 23:00
galliot54.free.fr culturalessai devient de plus en plus difficile à être référencé ; on n'obtient plus le général et les catégories avec l'URL mais 4 pages de billets ; si vous voulez me lire, cliquez sur le billet : "La statue" et vous aurez les catégories.
ça fait cinq mois que je fais des liens pour être référencé, ça bouge mais au secours messieurs Google !
Rédigé par : Galliot | 23 septembre 2006 à 11:45