Lu sur le site Zazieweb à l’instant : « Vous avez envie d'être publié mais voilà, aucun éditeur n'a encore exaucé votre rêve. Ou plus simplement, vous n'osez pas envoyer vos écrits. Ou vous souhaitez les conserver juste pour vous et pour vos proches mais aimeriez leur donner l'apparence d'un livre.
Plusieurs sites proposent des formules d'autoédition. Le site monlivre.bet, mis en place par la maison d'édition Borgerhoff & Lamberigts propose un résultat satisfaisant sur le plan technique et esthétique. Quelques étapes, quelques clics et le tour est joué. Vous choisissez le titre, la couverture, la mise en page... le tout est envoyé chez un imprimeur (un vrai) et quelques jours plus tard, le livre est chez vous. Seule contrainte : en commander au moins dix exemplaires.
Le livre a l'apparence d'un vrai livre avec reliure de qualité et couverture glacée, on est loin de l'édition "photocopie" ! Une page "exemple" permet sur le site de se donner une idée de l'apparence finale. Le prix de revient équivaut à un livre acheté en librairie au prix traditionnel. Une simulation sur la page Home permet de calculer le prix de l'ouvrage. »
En un clic, je suis allée visiter le site en question, à l’accroche prometteuse :
« Avoir aussi son livre à soi ». Ce qui se démocratise ainsi, ce n’est pas tant le talent, ni même le génie littéraire, que l’objet qui pourrait en être le médium. Mais si tous nous nous mettons à écrire, restera-t-il encore des lecteurs pour nous lire ? Gabriel Zaid, dans son essai Bien trop de livres, a déjà trouvé la parade, qui me semble plaisante : « Une solution de l’Etat providence serait de créer un service national de geishas littéraires, docteurs en littérature et en psychologie de l’écrivain, dont le travail à temps complet serait de lire, écouter, congratuler tous les auteurs non lus. »
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