Hier soir s’ouvrait, dans cet affreux hangar de la porte de Versailles, le Salon du Livre 2006, vingt-sixième du genre… Le Coq y était, bien sûr, dressé sur ses ergots… et accompagné de sa poule.
M’est revenu alors à l’esprit l’excellent post de Guy Birenbaum, paru il y a un an, à lire sur Big bang blog : « Pourquoi va-t-on à l’inauguration du salon du livre ? On n’y va pas pour acheter des livres. Y’ a les mêmes à la Fnac. On n’y va pas non plus pour lire. On est mieux chez soi au calme. On n’y va pas davantage pour parler littérature. Il y a trop de bruit, trop de monde. On n’y va pas non plus pour apprendre à lire ou écrire. Il y a des endroits pour ça. Autant le salon de l’agriculture, on y va pour voir des bœufs, la foire de Paris pour faire des affaires, le salon de l’érotisme pour les autographes... Mais le salon du livre ? Le salon du livre, un jour de première, on y va pour tout sauf les livres. On y va pour les émotions.
Il y a d’abord le plaisir creux d’y être invité pour la première fois. J’ai dit à ma femme, « ce soir je rentrerai tard, je vais au salon du livre ». J’ai dit ça comme si c’était une obligation professionnelle incontournable, une corvée. Première émotion piochée au salon avant même d’avoir pénétré le Hall 1 : la vanité. La vanité d’en être. Une fois sur place, le salon du livre et des émotions vous procure d’autres sensations. On a dans la main le carton d’invitation qu’on déchiffre comme une carte Michelin, perdu dans l’allée C alors qu’on se rend au stand E158. »
C. me glissait à l’oreille hier soir, moi bouffie d’orgueil, qu’elle avait toujours détesté jouer à la bataille navale… C’est une manière plus ludique d’appréhender les dédales du Salon…
Trêve de plaisanteries et de confessions intimes, le Salon du livre s’est mis à l’heure du blog, avec cette invitation accrocheuse :
« Réagissez aux anecdotes, moments forts et coulisses du Salon. ». C’est ici. Quant à ceux qui voudraient retrouver le programme du club des 8-12, animé par le magazine TOPO, ainsi qu’ un condensé de l'esprit topolivres, qu’ils se rendent d’un clic sur leur blog.
Quant au Coq, dépassé par les événements, peut-être ira-t-il traîner mardi soir ses talons aiguilles sur les moquettes pleines de mollesse du hangar aux livres, pour écouter Alexandre Boussageon et Christophe Ginisty palabrer autour du blog « comme nouvelle forme d’expression littéraire »…
Hello.
Tiens, j'y étais moi aussi, hier soir. Suis même passé voir Joseph V.
Il y avait quelques très jolies filles en talon, parfois aiguille... Mazette, j'aurais dû me promener avec un auto-collant Stalker, si j'avais su que vous en étiez (des passantes, pour ce qui est des jolies filles, pas la moindre idée...).
Rédigé par : Stalker | 17 mars 2006 à 20:55
Bonne idée, Eli, que ce mardi soir. On pourra tous se congratuler... puisque nous ne sommes pas parvenus à nous retrouver jeudi dernier. On finira bien par le reconnaître, l'ami Stalker, avec ou sans auto-collants.
Rédigé par : Angèle | 20 mars 2006 à 16:32
Angèle, faites attention, vous ne le savez visiblement pas même si, questionnée sur le sujet, Flory pourrait vous le dire : je suis un... infréquentable...
Rédigé par : Stalker | 21 mars 2006 à 00:25
Stalker, c'est bien mal connaître "Flory" (décidément vous ne pouvez pas vous en passer, merci de me faire un nom !) que de croire qu'elle passe son temps à médire sur ses petits camarades !
"Infréquentable", comment le saurais-je ? Je ne vous connais pas, vous n'êtes pour moi qu'un pur esprit. Quant à ce que vous sous-entendez, dissimulé dans vos points de suspension, aidez-moi, je ne vois pas.
Rédigé par : Eli Flory | 21 mars 2006 à 11:50
Pur esprit, pur esprit, comme vous y allez tout de même... Voyons, nous nous connaissons au moins indirectement, par l'intermédiaire de Joseph, comme si vous ne le saviez pas.
Ma suspensive ponctuation ? Pourtant clair : je me demandais si vous étiez une jolie fille, puisqu'il faut tout vous expliciter. Vous voyez que je ne suis qu'un faible individu de sexe mâle, forcément imparfait.
Infréquentable ? Je n'ai pas écrit que vous calomniez qui que ce soit, j'ai dit que vous saviez, comme d'autres, que je faisais partie des méchants garçons...
Dites donc : j'espère que vous relisez tout de même mieux vos épreuves de revue à corriger que mes deux-trois pauvres lignes, sans cela... (zut : .).
Rédigé par : Stalker | 21 mars 2006 à 12:57
UNE PHOTO !!! UNE PHOTO !!! Comme le Stalker, j'avoue ma curiosité... ma vilaine curiosité. Dommage que je n'ai pas su à quoi ressemblait notre belle hôtesse (je tranche en faveur de la beauté, comme Socrate le fait avec Théétète, au moins), je l'aurais peut-être croisé à la Foire aux vanités livresques.
Rédigé par : Cercamon | 22 mars 2006 à 10:04
Pour les "infréquentables", j'ai l'habitude, Stalker. Avec un frère qui, après n'avoir juré que par Crevel, a fini par être l'un des très proches de Boutang. Imaginez un peu l'ambiance familiale "décoiffante" à table autour de son dernier ouvrage, qui vient de sortir chez La Table ronde : Nous ne sommes pas coupables ! Assez de repentances !
Et, moi, vous croyez que je suis gentille ? C'est mal connaître les Cap-Corsines ! Allez un peu voir sur TdF mon compte-rendu de la soirée Arte d'hier soir.
Eli, j'attends aussi ton point de vue. A la manière dont tu es partie hier soir, je me suis dit : "ça va chauffer". Allez, fais un break, et prends ta plume pour Du coq à l'âne.
Rédigé par : Angèle Paoli | 22 mars 2006 à 17:04
Chère Angèle, mon travail ne me laisse hélas aucun répit pour bloguer à mon aise. Dès que je le peux, je me fendrai d'un post sur la conférence d'hier soir... C'est promis... Et puis j'irai lire le vôtre.
Hasta la vista !
Rédigé par : Eli Flory | 22 mars 2006 à 17:37
Oh, mais... Chère ANgèle, vous allez finir par diablement m'intéresser, savez-vous, à écrire des noms tels que celui de Boutang... Surtout que... Je viens de le réaliser : savez-vous que je connais votre frère, qui a quelque temps fait partie de l'aventure des Provinciales menée par Olivier Véron. Il vous le confirmera d'ailleurs.
Eh bien, dans ce cas, ravi de faire votre connaissance. Dialoguons entre nous (sans exaspérer notre hôtesse, je suis un homme poli) et oublions by the way notre trop effacée Eli qui, même libérée de ses copies à corriger, a décidé apparemment de ne point me répondre...
Bah, à nous chère Angèle...
PS : j'ai failli me rendre à cette conférence et puis, vu que Ginisty traîne dans la lamentable aventure de Netizen, dont j'ai parlé dans la Zone...
Rédigé par : Stalker | 22 mars 2006 à 19:06
Mais Stalker, que diable, que voulez-vous que je réponde à une telle question ! Croyez-vous vraiment que je sois la mieux placée pour le faire ? Demandez à ceux qui me connaissent, Angèle, Joseph et tutti quanti, ce qu'ils en pensent !
Rédigé par : Eli Flory | 22 mars 2006 à 19:21
Salon du livre et e-thérapie de groupe à caractère matrimonial. Il fallait bien le hall principal du Parc des Expositions de la Porte de Versailles pour que tous nous nous croisions sans nous trouver... Faut-il y voir une webfatalité? Je le pense...
C'est moche.
Rédigé par : dash | 22 mars 2006 à 19:32
Stalker, oui, n'embêtons pas notre belle Eli avec les histoires de famille (des histoires corses évidemment... qu'elle connaît en partie) . Mais là où votre réactivité m'impressionne, c'est que vous êtes allé direct chez Christophe Ginisty... et effet boomerang de l'hypertexte... je me suis trouvé propulsé dans mon propre domicile. Finalement, la toile, cela relève un peu de la magie...
Bon, on laisse bosser Eli... A très bientôt. Vous connaissez l'adresse.
Rédigé par : Angèle | 22 mars 2006 à 20:07
Allez, je vends la mèche : Eli Flory, elle n'est pas belle, elle est... CRAQUANTE !
Je ne l'ai croisée qu'une fois mais je m'en souviens encore !
Eli Flory, je souffre d'ailleurs de ne plus vous lire tous les jours...
Rédigé par : Jane R | 29 mars 2006 à 12:20
Je laisse ce blog sans surveillance une demi-journée et voilà que la basse-cour se remet à caqueter. S'il vous plaît, pour "les déclarations d'amour", veuillez me contacter "in private". Je serais désolée d'être obligée de "caviarder" des messages si louangeurs ! Mon ego y répugne mais mon éthique (pudeur ?) l'exige !
Cela dit, Jane R (nous nous sommes croisées, dites-vous, dans cette vie-ci ou dans une vie antérieure ?) votre pseudo est très "littéraire"... Venez me dire, en privé, si vous partagez avec l'héroïne de Charlotte Brontë quelque trait de caractère...
Rédigé par : Eli Flory | 29 mars 2006 à 19:42
Les hommes passent leur temps à gloser sur le physique des femmes sans se demander seulement si leur propre physique leur confère ce droit. J'ignore le visage de Stalker, mais s'appelât-il Apollon que cela ne lui donnerait pas la moindre latitude à parler comme il le fait.
Une remarque en passant...
Rédigé par : Adrian | 22 mai 2006 à 18:03