Le 1 août 1873, l’officier de la paix Lambard, qui flique Paul Verlaine, note dans son rapport :
« Le parnassien Robert VERLAINE, était marié depuis trois ou quatre mois, à la sœur de Civry, un compositeur pianiste qui a été emprisonné à Satory après la Commune, pontonné, puis relaxé.
Ce mariage s’était opéré au commencement ou au milieu de l’année dernière.
Le ménage allait assez bien en dépit des toquades insensées de VERLAINE, dont le cerveau est depuis longtemps détraqué, lorsque le malheur amena à Paris un gamin, RAIMBAUD originaire de Charleville, qui vint tout seul présenter ses œuvres aux parnassiens.
Comme moral et comme talent, ce RAIMBAUD, âgé de 15 à 16 ans, était et est une monstruosité.
Il a la mécanique des vers comme personne, seulement ses œuvres sont absolument inintelligibles et repoussantes.
VERLAINE devint amoureux de RAIMBAUD, qui partagea sa flamme et ils allèrent goûter en Belgique, la paix du cœur et ce qui s’en suit. »
Un petit ajout, comment Edmond de Goncourt décrit Rimbaud:
http://www.blogg.org/blog-50350-billet-572877.html
Rédigé par : alain bagnoud | 26 avril 2007 à 11:27
Il est curieux qu'une âme aussi vagabonde que Raimbaud soit originaire des Ardennes, région terrienne et rustique !
Rédigé par : tietie007 | 06 septembre 2007 à 19:35